La numérisation de l’entreprise et l’usage de nouvelles technologies entraînent des changements d’organisation, même s’ils ne sont pas toujours perceptibles immédiatement. Ces évolutions peuvent générer du stress, des difficultés de déconnexion ou des inquiétudes de la part des salariés. Quels risques liés au numérique peuvent être identifiés ? Comment concilier les enjeux de la transformation de l’entreprise et la santé au travail ? PmSm fait le point.
Leader en France de l’assistance médicale en milieu professionnel, PMS Médicalisation propose une offre complète avec le cabinet PSO, spécialiste des risques psycho-sociaux et de la qualité de vie au travail.
Numérique et conditions de travail : quels risques peuvent être identifiés ?
Quel que soit leur secteur d’activité, les entreprises sont concernées à des niveaux divers par la transformation numérique. Il peut s’agir de la mise en place de nouveaux outils, logiciels ou processus : ils facilitent les échanges et peuvent contribuer à limiter des risques. Par exemple, en automatisant une tâche qui était jusqu’alors effectuée dans un environnement exposé (machines ou matières présentant un danger…).
Mais ces outils modifient aussi l’organisation, le management, et nécessitent d’autres compétences. Cela implique de nouveaux risques dont il faut tenir compte pour la santé au travail des salariés.
Risques psycho-sociaux (RPS)
– Stress, inquiétude ou usure professionnelle liés à la modification des frontières entre vie personnelle et vie professionnelle (télétravail, utilisation d’un ordinateur ou d’un smartphone professionnel chez soi…) et à la reconnaissance de l’individu, qui a besoin d’un temps d’apprentissage pour appréhender de nouvelles formes d’organisation.
– Perte de reconnaissance ou d’échanges humains dans le cadre de la modification de l’organisation du travail (salariés en déplacement, en télétravail…).
Risques physiques
Même si des outils plus performants peuvent limiter des tâches répétitives et le risque de blessure, d’autres facteurs d’accidents peuvent être identifiés : liés à la sédentarité, aux comportements imprévisibles d’une nouvelle machine ou aux troubles musculo-squelettiques, par exemple.
Santé au travail, risques psycho-sociaux : adopter une approche préventive
Plusieurs mesures de prévention peuvent être mises en place pour intégrer les risques liés au numérique et accompagner la transformation de l’entreprise. En voici quelques exemples :
– Estimer et réguler les charges de travail des salariés ;
– Prévoir un temps de formation et d’apprentissage, favoriser la montée en compétences ;
– Aménager les postes de travail pour améliorer l’ergonomie et pour limiter les troubles musculo-squelettiques, les troubles visuels et la sédentarité ;
– Expliquer la notion de droit à la déconnexion et le faire respecter ;
– Rester à l’écoute des difficultés rencontrées par les salariés ou par leur encadrement ;
– Mettre à jour le DUERP, le document unique d’évaluation des risques professionnels.
Le dialogue social est essentiel pour accompagner l’évolution de l’organisation du travail. L’infirmière de santé en entreprise fait partie des acteurs qui peuvent être sollicités pour échanger avec l’employeur, le Comité social et économique (CSE) et les représentants du personnel. Il est également possible de solliciter des intervenants extérieurs, comme le Cabinet PSO, spécialiste du management des organisations et de la prévention des RPS.
