En 2022, près de 560 000 accidents du travail ont été relevés, contre 640 000 en 2021. Malgré une baisse, ces chiffres restent alarmants. Face à ce constat, le ministère du Travail et de l’Emploi renouvelle son engagement dans la lutte contre les accidents du travail.
Après une première campagne de sensibilisation en 2023, le but de 2024 est d’inciter les employeurs à passer à l’action en rappelant tous les moyens de prévention disponibles. Un objectif que PmSm partage en mettant son expertise à disposition des entreprises.
La nécessité d’une prévention active et effective était le thème de la conférence de PmSm au salon Préventica d’octobre 2024, animée par le Docteur Philippe Borel (président du groupe MEDIPRO), Maître Michel Ledoux (avocat spécialiste en santé et sécurité au travail) et Jacques Rondeleux (dirigeant de PSO).
Lutter contre le risque d’accidents du travail graves et mortels : une nécessité
789 décès au travail en 2022
Le nombre d’accidents du travail est encore trop élevé. Sur l’année 2022, le ministère du Travail dénombre :
- 559 812 accidents du travail (salariés du régime général et agricole) ;
- Dont 38 022 ayant entraîné des séquelles durables ;
- Et 789 décès sur le lieu de travail ou dans l’exercice des fonctions.
Bon à savoir : un accident du travail est considéré comme grave dès lors qu’il cause une incapacité temporaire ou permanente ou le décès du travailleur (définition de l’Insee).
Des secteurs d’activité et des catégories de salariés plus exposés aux risques
Les secteurs de la construction, de l’industrie, de l’agriculture et des transports sont les plus affectés par les accidents du travail graves et mortels. En effet, les causes les plus fréquentes de ces accidents sont :
- les chutes de hauteur ;
- les accidents de la route (hors trajet domicile-travail) ;
- les manutentions manuelles (transport et soutien de charges) ;
- l’utilisation de machines.
L’âge et le manque d’ancienneté sont aussi des facteurs de risques. Ainsi, les travailleurs temporaires, les nouveaux embauchés, les apprentis, les stagiaires sont particulièrement touchés par les accidents du travail.
Quels moyens de prévention pour éviter les accidents du travail ?
Rappel : la prévention est de la responsabilité des employeurs
Assurer la sécurité et la santé des travailleurs est une obligation de l’employeur, prévue par le Code du travail. Cela inclut la mise en place de moyens de prévention des risques professionnels : éviter les risques, planifier, évaluer ou encore donner des instructions adaptées aux salariés (source).
En plus d’être obligatoire, la démarche de prévention se révèle aussi bénéfique aux travailleurs qu’aux employeurs. Pour les collaborateurs, elle contribue à la qualité de vie au travail en créant un environnement sécurisé. Pour les entreprises, la réduction des risques permet d’améliorer la qualité du travail et la productivité mais aussi de limiter les coûts liés à l’absentéisme.
Comment mettre en place une démarche de prévention adaptée ?
L’un des objectifs de la campagne 2024 du ministère du Travail : montrer aux entreprises qu’il existe déjà des acteurs et des moyens pour mettre en place des mesures de prévention au quotidien et à long terme.
Le DUERP, document unique d’évaluation des risques professionnels, est la première étape d’une démarche de prévention des risques. Il s’agit ensuite de construire un plan d’actions adaptées aux spécificités de l’entreprise et à ses salariés pour réduire le risque d’accidents.
Les experts en santé en entreprise comme PmSm sont là pour accompagner cette démarche : gestion de l’infirmerie d’entreprise, assistance médicale d’urgence, mesure de la QVT, conseils, coaching ou encore formations sont autant de moyens envisageables en fonction des besoins.